Amortissement

L'amortissement d'un actif immobilisé est une procédure comptable destinée à répartir le coût d'un bien consommé « progressivement » par une entreprise selon un plan d'amortissement (dont l'obligation légale fut définie par décret en France en 1983) précisant des taux d'amortissement qui sont fonction du degré et des conditions d'utilisation du bien considéré, dont la durée d'utilité est par conséquent limitée.

Peuvent être « amortis » des constructions, du matériel de bureau, du matériel de transport, de l'outillage, etc., mais pas des créances ni des terrains.

 

Les dotations aux amortissements constituent des charges calculées qui ne correspondent à aucun décaissement mais sont cependant inscrites aux comptes de résultat des entreprises.

Elles contribuent ainsi à diminuer l'impôt et à augmenter la capacité d'autofinancement.

L'obligation comptable de l'amortissement a cependant pour origine la volonté de laisser apparaître dans les comptes des entreprises des bénéfices entraînant des recettes fiscales, alors que ces recettes pourraient ne pas être perçues si les immobilisations étaient entièrement passées en charges en une seule fois.

Les durées d'amortissement habituellement pratiquées en France doivent être prises en compte par les entreprises : pour des agencements ou installations, 10 à 20 ans ; pour des automobiles, 4 à 5 ans ; pour des micro-ordinateurs, 3 à 4 ans, pour du matériel de bureau, 5 à 10 ans ; pour des bâtiments industriels, 20 ans, etc.

 

Une méthode d'amortissement doit être choisie au niveau comptable par une entreprise :
  • l'amortissement linéaire suppose que les charges d'amortissement sont réparties par fractions annuelles sur toute la durée d'utilité du bien amorti (cet amortissement linéaire est la norme en comptes consolidés) ;
  • l'amortissement dégressif prévoit une progression décroissante du taux d'amortissement d'un bien (dont la charge d'amortissement est plus importante les premières années que les suivantes) ;
  • l'amortissement variable est fonction du degré d'utilisation de l'actif immobilisé.

 

Le choix d'un amortissement dégressif permettra de reporter dans le temps le paiement de l'impôt, mais une entreprise qui amortit ses immobilisations en linéaire sur de longues périodes affichera inversement des résultats dont une partie pourrait être considérée comme fictive et due à un « sous-amortissement ».

 

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Arnaud Jeulin Responsable de la publication, Trader

Après un diplôme d'ingénieur, Arnaud a commencé une carrière de développeur. Il a travaillé avec des traders et des services de back office pour mettre en place des prototypes et des outils de trading. Il a ensuite créé sa propre entreprise en 2003.

Il a été responsable du webmarketing pour la Banque en ligne Suisse Synthesis, depuis rachetée par Saxo Bank. Il a aussi fait des audits pour différents brokers et participé à plusieurs salons professionnels pour les courtiers à Londres, Paris et Chypre.

Depuis 21 ans Arnaud a approfondi sa connaissance des brokers et des marchés, il utilise son expérience pour améliorer Mataf afin d'éviter d'orienter les visiteurs vers des brokers malhonnêtes ou des stratégies de trading dangeureuses.

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