Ciments français

Fondée à Boulogne-sur-Mer au milieu du XIXe siècle, Ciments français possédait déjà 5 usines en 1913 et plus de 23 en 1971, son développement international ayant été amorcé au début des années 1980.

Aujourd'hui 2ème producteur français de ciments et de matériaux de construction, Ciments français est depuis 1992 la filiale d'Italcementi Group, la banque Paribas ayant alors cédé au groupe italien, 5ème cimentier mondial, sa participation de 40 % dans le capital de la société, cette participation s'élevant aujourd'hui à 82,18 % du capital.

Depuis 1998, les prises de participation et la croissance externe de la société Ciments français se sont accélérées au Maroc, en Thaïlande, en Bulgarie, en Inde, en Egypte (reprise du leader Suez Cement en 2005), une société qui était déjà présente sur les marchés belge, grec et turc dès le début des années 1990.

Lancé au début de l'année 2009, un projet de fusion entre l'actionnaire principal Italcementi et Ciments français (via une Offre Publique d'Echange) a été finalement abandonné compte tenu des demandes jugées « excessives » émanant d'un groupe d'investisseurs institutionnels américains qui avaient souscrit des titres de créance émis par Ciments français en 2002 et 2006.

Pour une capitalisation boursière totale de 2,6 milliards d'euros, le chiffre d'affaires de 4,8 milliards d'euros réalisé par Ciments français en 2008 (résultat net : 348 millions d'euros) se répartit de la manière suivante au plan géographique : France et Belgique 36,4 % ; Europe 36 % ; Amérique du Nord 10,5 % ; Asie 8,7 %.

Les titres Ciments français ont connu une hausse continue et importante de leur valeur d'août 2004 à juillet 2007, leurs cours passant de 64 euros au plus haut de 176,86 euros en juillet 2007.

Une baisse puis une chute des cours de l'action Ciments français s'ensuivit, un plus bas de 47,80 euros étant atteint le 20 octobre 2008.

Ciments français s'apprécie ensuite de 30 % en quelques mois, cotant à 72,11 euros en août 2009.

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