Option

Des marchés d'options se sont formidablement développés à partir de 1973 avec la création du premier marché d'options négociables à Chicago, la création du MONEP (Marché d'Options Négociables de Paris) datant de 1987.

L'option confère à son acheteur le droit, mais non l'obligation, d'acheter (option d'achat ou call ) ou de vendre (option de vente ou put) une certaine quantité d'actifs dits sous-jacents jusqu'à une date convenue (dite date d'exercice ) ou pendant une période convenue (dite période d'exercice) à un prix convenu (dit prix d'exercice).

Le prix d'exercice est fixé dès le début du contrat, en contrepartie d'une prime versée par l'acheteur au vendeur.

Cette prime est librement fixée sur le marché par confrontation de l'offre et de la demande, alors que les prix d'exercice et les échéances d'options sont déterminés par l'autorité de marché.

Les actifs sous-jacents peuvent être un actif financier (action, obligation, bon du Trésor, contrat à terme, devise, indices boursiers, etc.) ou un actif physique (matière première agricole ou minérale).

On distingue les options américaines (le détenteur de l'option peut exercer son droit à tout moment durant la période d'exercice) des options européennes (le détenteur ne peut exercer son droit qu'un jour bien précis, la date d'exercice).

Un acheteur d'options d'achat est un « haussier » : il anticipe une hausse du prix de l'actif sous-jacent, mais ne réalisera pas l'opération si le prix diminue, abandonnant la prime qui constitue donc sa perte maximale et le gain maximal du vendeur.

De même un acheteur d'options de vente est-il un « baissier » : il anticipe une baisse du prix du sous-jacent, mais ne réalisera pas l'opération si le prix augmente.

 

Exemple :

Un opérateur achète un contrat d'option d'achat de 10 actions Bayer à échéance 18 mois au prix d'exercice de 130 euros chacune, en payant une prime de 50 euros. Si à l'échéance (option « européenne »), le cours de l'action Bayer est de 145 euros, l'opérateur gagnera :

10 × (145 euros – 130 euros) – 50 euros = 100 euros.

Si à l'échéance le cours de l'action Bayer est à 110 euros, l'opérateur abandonnera la prime et perdra donc 50 euros.

 

L'option a pour fonction de rémunérer le risque lié à l'incertitude de l'avenir. On peut donc qualifier l'option de « pur produit financier ».

 

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Arnaud Jeulin Responsable de la publication, Trader

Après un diplôme d'ingénieur, Arnaud a commencé une carrière de développeur. Il a travaillé avec des traders et des services de back office pour mettre en place des prototypes et des outils de trading. Il a ensuite créé sa propre entreprise en 2003.

Il a été responsable du webmarketing pour la Banque en ligne Suisse Synthesis, depuis rachetée par Saxo Bank. Il a aussi fait des audits pour différents brokers et participé à plusieurs salons professionnels pour les courtiers à Londres, Paris et Chypre.

Depuis 21 ans Arnaud a approfondi sa connaissance des brokers et des marchés, il utilise son expérience pour améliorer Mataf afin d'éviter d'orienter les visiteurs vers des brokers malhonnêtes ou des stratégies de trading dangeureuses.

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