Investissement Public

Les investissements publics sont constitués d'une part des dépenses publiques dites de « consommation collective », investissements considérés comme « non productifs » et en tout cas comme relevant d'une production « non marchande » (réseau routier, justice, police, éclairage public, enseignement public et recherche, défense nationale, etc.), et d'autre part par la subvention d'une partie de l'accumulation du capital technique des entreprises, qu'elles soient publiques ou privées.

Dans la logique marchande, le payeur et le bénéficiaire sont confondus ; dans la logique non marchande des services dans lesquels investissent les Etats et qui deviennent des « consommations collectives », une dissociation entre le payeur et l'usage est de règle, l'ensemble de la collectivité (entreprises et ménages) payant des impôts pour faire fonctionner ces services.

En dehors de l'impôt, le financement des investissements publics est également assuré par les emprunts obligataires réalisés par les Etats, ainsi que par le recours occasionnel de ces mêmes Etats à des emprunts auprès de leur Banque centrale.

Dans le cadre de l'Union Européenne, les subventions accordées par les Etats en faveur de l'accumulation du capital technique des entreprises publiques (SNCF, etc.) ou privées sont soumises au contrôle de la Commission européenne de Bruxelles, qui dispose du droit de les interdire ou de les réduire si elle juge que ces subventions faussent le jeu de la concurrence entre entreprises européennes.

La notion d'investissement public ne peut manquer de faire référence à la mesure publique, réalisée par les Etats, de l'ensemble des investissements réalisés chaque année dans un pays ou depuis un pays.

La comptabilité nationale française mesure pour sa part la FBCF - Formation Brute de Capital Fixe, qui comprend aussi bien l'accumulation de capital productif par les entreprises que les acquisitions de logements par les ménages et les acquisitions d'équipement collectif par l'Etat.

La FCBF est une grandeur clé de l'économie d'un pays. Plus elle représente une part importante du PIB (Produit Intérieur Brut), plus le rythme de la croissance économique du pays concerné est élevé.

Ainsi la Chine a-t-elle atteint 10 % de croissance annuelle moyenne entre 1985 et 2007 cependant que la part de l'investissement brut global dans son PIB a été pendant cette période de l'ordre de 35 %, un chiffre très élevé en comparaison de tous les autres pays du monde.

 

Plus d'information sur le même thème

Photo of Arnaud Jeulin

Arnaud Jeulin Responsable de la publication, Trader

Après un diplôme d'ingénieur, Arnaud a commencé une carrière de développeur. Il a travaillé avec des traders et des services de back office pour mettre en place des prototypes et des outils de trading. Il a ensuite créé sa propre entreprise en 2003.

Il a été responsable du webmarketing pour la Banque en ligne Suisse Synthesis, depuis rachetée par Saxo Bank. Il a aussi fait des audits pour différents brokers et participé à plusieurs salons professionnels pour les courtiers à Londres, Paris et Chypre.

Depuis 21 ans Arnaud a approfondi sa connaissance des brokers et des marchés, il utilise son expérience pour améliorer Mataf afin d'éviter d'orienter les visiteurs vers des brokers malhonnêtes ou des stratégies de trading dangeureuses.

Vous pouvez le joindre via les réseaux sociaux suivants ou par email :

.
  Se connecter