Certificats, Trackers, warrants : des instruments pour doper vos investissements et investissement

A la fin des années 80 s'est développé toute une gamme de nouveaux produits d'investissements, qui répliquent ou amplifient les variations d'un indice, d'un titre ou d'un panier de titres, ce sont les Trackers, les Warrants et les Certificats.

Ces instruments connaissent un succès croissant. Notamment les trackers, qui se comptent désormais en milliers dans le monde. Leurs encours sont passés d'environ 400 milliards en 2005 à plus de 1500 milliards de dollars fin 2010.

En France aussi, le succès a été au rendez-vous. Warrants et certificats constituent entre un quart et un tiers des volumes de transactions sur ce genre de produits, le reste étant dévolu aux Trackers.

Derniers arrivés, ces Trackers, aussi appelés ETF (Exchange Traded Funds) ont pris la première place dans les portefeuille, notamment parce qu'ils sont les plus simples à utiliser et qu'ils peuvent -ce qui n'est pas négligeable - être placés, la plupart du temps, dans un PEA (Plan d'épargne en actions), contrairement aux Warrants et aux Certificats.

Ces trois produits ont une caractéristique commune ; ils sont cotés en continu et peuvent donc s'échanger à tout moment, très facilement.

Chacun à sa spécialité, avec de légères variations, mais grosso modo, les Trackers permettent de suivre l'évolution d'une valeur ou d'un indice, les Warrants de les amplifier à la hausse ou à la baisse et les Certificats proposent une combinaison des deux, avec des variations, comme de jouer la hausse ou la baisse d'un titre à l'intérieur d'une certaine fourchette et d'autres formules aux noms barbares (certificats 100%, Cappés, Floorés, discount, bonus, Jet, turbo...).

L'important dans ce type de placement, ce n'est pas le produit, c'est le support : avant de se lancer, il faut se faire une idée bien précise des perspectives de ce qu'on appelle le sous-jacent (l'indice, l'action ou le panier de titres qui sert de référence au placement).

Cette croissance phénoménale, qui s'est accompagnée de produits de plus en plus complexes, a fini par attirer l'attention des institutions internationales, qui ont, en 2011, attiré l'attention du public et des opérateurs sur le respect d'un certain nombre de règles.

La BRI (Banque des règlements internationaux), le FMI (Fonds monétaire international) et le FSB (conseil de stabilité financière) ont dans une note souligné les risques potentiels associés à ces produits et pointé le besoin de transparence accrue notamment en ce qui concerne la propriété réelle des titres dans lesquels ces produits investissent.

Certains de ces ETF n'achètent pas les titres, mais utilisent des dérivés ou se font prêter les titres par d'autres, ce qui accroit forcément le risque du souscripteur... Ces produits sont donc intéressants pour l'investisseur, mais il doit aussi les manier avec prudence, en utilisant les opérateurs les plus sérieux.

Plus d'information sur le même thème

Photo of Arnaud Jeulin

Arnaud Jeulin Responsable de la publication, Trader

Après un diplôme d'ingénieur, Arnaud a commencé une carrière de développeur. Il a travaillé avec des traders et des services de back office pour mettre en place des prototypes et des outils de trading. Il a ensuite créé sa propre entreprise en 2003.

Il a été responsable du webmarketing pour la Banque en ligne Suisse Synthesis, depuis rachetée par Saxo Bank. Il a aussi fait des audits pour différents brokers et participé à plusieurs salons professionnels pour les courtiers à Londres, Paris et Chypre.

Depuis 21 ans Arnaud a approfondi sa connaissance des brokers et des marchés, il utilise son expérience pour améliorer Mataf afin d'éviter d'orienter les visiteurs vers des brokers malhonnêtes ou des stratégies de trading dangeureuses.

Vous pouvez le joindre via les réseaux sociaux suivants ou par email :

.
  Se connecter